Toutes les personnes endeuillées peuvent obtenir des services de LumiVie.
Tous bénéficient d’un espace d’écoute et d’expression.
Tous seront accueillies dans l’unicité de leur expérience.
Dès 5 ans, les enfants sont accueillis.
Jeux, contes, bricolages sont des manières adaptées d’ouvrir la conversation.
Les adolescent.e.s peuvent avoir de la difficulté à s’ouvrir à leurs parents.
Les raisons sont multiples : peur de faire mal au parent, vouloir avoir l’air fort, gêne, difficulté de compréhension mutuelle. Cela peut être plus facile avec un étranger extérieur à l’environnement quotidien. En soi le silence d’un ado n’a pas de signification automatique, mais il peut être porteur d’une douleur difficile à exprimer.
D’une certaine manière, le deuil est tabou dans notre société. La plupart des adultes en parle peu et nous avons tendance à vouloir le vivre rapidement sans déranger.
Pourtant le deuil est une expérience puissante dans toutes les vies. Il est possible que notre entourage, lui-même mal à l’aise avec la situation, ne sache pas nous accompagner et nous soutenir. Par maladresse, par crainte de blesser ou tout simplement par manque d’habiletés, notre voisinage évite le sujet et afin de nous encourager, réduit notre douleur.
Vous avez besoin d’être écouté, vous avez besoin d’être accueilli avec votre douleur, vous avez besoin de prendre le temps qu’il vous faut pour faire la traversée de votre deuil.
Des parents vivent une expérience quelque fois invisibles lors d’un deuil périnatal qui survient entre la conception de l’enfant jusqu’à ce que ce dernier ait un an de vous.
Souvent invisible, souvent traité de manière légère, souvent non reconnu, ce deuil peut avoir un impact profond et laisser des traces indélébiles dans la vie des parents. Ici il s’agit du deuil d’un avenir, du deuil d’un projet de vie que l’on espérait.
Les personnes proches aidantes se dévouent pour la personne aidée, souvent jusqu’à s’en oublier.
Lorsque la personne aidée approche la fin de vie, la personne proche aidante est une accompagnatrice de fin de vie, tout en approchant de sa période de deuil. La reconnaissance de ce double statut, accompagner une fin de vie et vivre son deuil, est la base de notre service spécifique pour les personnes proches aidantes. Nous les recevons avant le décès, pour les aider et les outiller pour soutenir la personne en fin de vie. Après le décès, les rencontres se poursuivent avec le même thérapeute car en plus d’un deuil c’est souvent une vie qu’ils ont à reconstruire.